어떻게 이렇게 챙피한 내용의 '정수'만을 골라 정리했는지.
이제 프랑스에 있는 한인들은 얼굴도 들지 못하겠구나.
Embourbée dans un scandale, la présidente de Corée du Sud limoge son premier ministre
La présidente Park Geun-hye se faisait conseiller sur la conduite des affaires de l’Etat par la fille d’un gourou,
qui aurait profité de son influence pour s’enrichir.
Choi Soon-Sil, lors de son arrivée au bureau du procureur, le 31 octobre à Séoul.
Plus dure s’annonce la chute pour Choi Soon-sil. La femme aujourd’hui la plus honnie de Corée du Sud s’est présentée lundi 31 octobre devant les procureurs chargés de l’enquête sur le « Choi gate ». Révélée le 24 octobre par la chaîne de télévision JTBC, l’affaire a mis en évidence les liens entre cette redoutable femme d’affaires revendiquant des pouvoirs chamaniques et la présidente Park Geun-hye. La dirigeante de la onzième économie mondiale aurait transmis à Mme Choi des documents confidentiels sur la politique nationale. Elle l’aurait également sollicitée pour relire ses discours.
En guise de réponse à cette crise politique majeure, la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye a limogé son premier ministre mercredi et l’a remplacé par un autre responsable, a annoncé le porte-parole de la présidence. Le premier ministre Hwang Kyo-Ahn a été relevé de ses fonctions « en raison de la situation actuelle », a indiqué Jung Youn-Kuk. L’objectif de Mme Park est de former un cabinet d’union nationale à coloration politique neutre, afin de calmer l’opinion publique.
Depuis ces révélations, la cote de popularité de Mme Park s’est effondrée, passant sous les 15 %. Des manifestations contre la présidente ont eu lieu à travers le pays samedi 29 octobre. Park Geun-hye avait demandé à son chef de cabinet et à sept autres de ses conseillers de démissionner. Les bureaux de la présidente ont fait l’objet d’une perquisition durant le week-end.
Pour Mme Choi, l’affaire marque certainement la fin d’une relation fructueuse, dont l’origine remonte à l’époque où Mme Park occupait la position de « première dame », une fonction attribuée par son père, le président autoritaire Park Chung-hee (1917-1979), après l’assassinat en 1974 de sa mère, Yuk Young-soo.
« Raspoutine coréen »
Mme Park noue alors une relation particulière avec Choi Tae-min, père de Choi Soon-sil. Surnommé le « Raspoutine coréen », l’homme est le gourou d’une secte, l’Eglise de la vie éternelle. Il a obtenu les faveurs de Mme Park en lui affirmant, dès 1975, être en relation avec l’esprit de sa défunte mère. Son influence n’a cessé de croître. D’après un câble diplomatique de l’ambassade américaine de 2007 révélé par WikiLeaks, il aurait eu à l’époque « le contrôle total du corps et de l’esprit » de Mme Park.
Ses relations avec le clan présidentiel lui permettent de faire fortune. Marié cinq fois et père de six filles, M. Choi affirme que la cinquième, Soon-sil, née en 1956, a hérité de ses pouvoirs « chamaniques ». Il la présente à Mme Park. Depuis quarante ans, les deux femmes sont très proches.
Mme Choi agit dans l’ombre. À la mort de son père en 1994, elle reprend la tête du culte. Elle aurait joué un rôle important dans la carrière politique de Mme Park, élue pour la première fois députée en 1997. Son ex-mari, Jeong Yun-hoe, aurait géré officieusement la campagne pour l’investiture conservatrice en vue de la présidentielle de 2007.
« Huit fées »
L’arrivée en 2013 à la Maison Bleue – nom de la présidence sud-coréenne – de Mme Park n’affectera pas leurs relations, au contraire. Les révélations de la presse montrent que Mme Choi recevait fréquemment les comptes rendus des discussions de la présidence, y compris sur les sujets sensibles. Invoquant les esprits, elle aurait affirmé que la Corée du Nord allait s’effondrer en 2017. La ligne dure tenue par Séoul contre Pyongyang se fonderait sur cette prédiction. Mme Choi aurait formé un groupe, « les huit fées », réunissant huit femmes ayant un accès exclusif à la présidente.
D’après le très documenté blog Askakorean, « les proches de la présidente qui ont creusé un peu trop la relation entre Mme Park et Mme Choi ont été virés et remplacés par des proches de Mme Choi ». C’est ainsi que Cha Eun-taek, un producteur de clips vidéos, s’est retrouvé à la commission présidentielle pour l’enrichissement culturel et l’économie créative. Il aurait fait nommer Kim Jong-deok, un ancien associé en affaires, au poste de ministre de la culture.
De même pour Ko Yong-tae. Ancien membre de l’équipe sud-coréenne de sabre, il a travaillé à Gangnam, un quartier de Séoul, dans à un bar à « hôtes », ces jeunes hommes payés pour servir, voire plus si affinité, une clientèle exclusivement féminine. L’établissement était, semble-t-il, fréquenté par Mme Choi. Elle aurait ensuite financé le projet de Ko Yong-tae de créer sa marque de sacs, Villomillo, dont les ventes ont explosé en 2013 quand l’un d’eux s’est retrouvé au bras de la présidente Park.
Jouant de ses relations, Mme Choi aurait également obtenu de la prestigieuse université pour filles Ewha qu’elle facilite l’admission de sa fille Jeong Yoo-ra et l’obtention de ses diplômes. « Aucune étudiante ne l’a vue pendant les deux années qu’elle a passées à Ewha », glisse un connaisseur du dossier.
« Péché »
La puissante Mme Choi est depuis l’été la cible d’une enquête sur sa gestion de deux fondations, la Mi-R et la Sports-K, qu’elle a créées en 2015 et 2016, officiellement pour promouvoir la culture et le sport. Les deux institutions ont été abondamment financées par les chaebols, les conglomérats coréens, grâce aux bons offices présidentiels. Une partie de l’argent aurait fini dans les poches de Mme Choi, via deux sociétés écran, The Blue K et Widec Sports.
Les révélations sur cette affaire ont incité Choi Soon-sil à fuir à Francfort, en Allemagne, où elle serait propriétaire d’un hôtel et de plusieurs maisons, voire d’un haras pour sa fille, qu’elle rêve de voir gagner une médaille d’or d’équitation aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020.
La tournure politique qu’a pris le scandale semble avoir signé sa chute. Le 27 octobre, Mme Choi affirmait au quotidien Segye Ilbo qu’elle ne voulait pas rentrer en Corée du Sud, se disant au bord du suicide. Elle a finalement atterri à l’aéroport d’Incheon, près de Séoul, dimanche 30 octobre. Attendue par une foule de journalistes devant le bureau du procureur lundi, Mme Choi, sous un chapeau noir, a déclaré : « J’ai commis un péché qui mérite la mort ».
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